"La zone de confort, c’est cet ensemble de situations, positives ou négatives, auxquelles on est habitué et qui constituent une routine.

La zone de confort, c’est une sorte de bulle au sein de laquelle on se réfugie afin de bien être sûr que rien ne change."


Cette zone de confort, on en sort régulièrement, toutes les deux à trois semaines, quand on change de pays, de région. Il nous faut alors a chaque fois une bonne semaine, voir dix jours pour y re-rentrer et parfois un peu s'ennuyer. C'est ça aussi la composante particulière de ce voyage : l'inconnu. Chaque fois, il s'agit de découvrir a quoi ressemblent les routes, les pistes cyclables (quand elles existent), les automobilistes. Il s'agit de comprendre ou on peut rouler, a quel point les dénivelés (et/ou les chiens) sont agressifs. Il s'agit de ré-apprendre à s'exprimer dans une nouvelle langue, de comprendre ce qu'on peut manger, boire et comment le demander. Il faut aussi s'habituer à de nouvelles règles dans les campings, dans les restaurants, sur les bateaux, sur les plages, dans les trains et dans l'eau. Quelques jours sont toujours nécessaires pour évaluer les nouveaux prix et aussi savoir choisir les nouveaux produits locaux qu'on peut facilement emporter sur un velo. En Bref, ça change tout le temps et c'est ça qui fait la richesse de ce voyage. Pour ne rien vous cacher, sortir de cette zone où tout est maîtrisé, était aussi un des buts du voyage. Comme comprendre ce dont on a vraiment besoin au quotidien pour vivre ou encore jusqu'où nos mollets pouvaient nous emmener et sortir nos corps de leur propre zone de confort du cadre moyen parisien. Eh bien... Sans entraînement, on peut aller loin, sans beaucoup d'argent, on peut très bien vivre mais pas sans eau et sans ombre. Après ces vacances en Sardaigne, ou nous avons a nouveau atteint notre zone de confort, on plonge vers l'Italie du Sud et on repart à zéro : Comment prendre le train avec un vélo ? Y a t il des campings sur la côte Amalfitaine ? Et les Wi-Fi, ils fonctionnent mieux ? Les routes italiennes sont connues pour être parmi les plus dangereuses d'Europe (en particulier en velo) alors ça ressemble à quoi ? Car ça fait 3 semaines qu'on ne sert même plus des sonnettes : on est habituées à entendre le silence ou juste les clochettes des biquettes le long des routes... Retrouvera-t-on les bons gâteaux Ringo ? Et les paninis au salami ? Est ce que la Mozzarella sera meilleure là-bas ? Est ce qu'il y fera toujours chaud, comme ici ?

Le bateau nous attend et nous ne savons pas à quoi nous attendre mais on vous raconte tout ça des demain !