Una notte a Napoli... Enfin plutôt deux, dans notre cas. La chanson de Pink Martini respire bien plus la Dolce Vita que cette ville de bord de mer, qu'on a pourtant aimé une fois, deux fois, et une fois encore ce week-end. Mais il faut s'accrocher à Napoli et s'attendre à tout : a des enfants qui passent a toute vitesse en scooter a contre sens dans ces rues sombres, étroites et pavées de lave. A des cuisines, salons ou chambres ouvertes sur les rues piétonnes et aménagées d'une chaise en plastique sur le non-trottoire, pour improviser une terrasse de quelques heures. A des gens qui crient (mais qui ne sont pas en colère), a du tri sélectif mais des déchets partout dans la rue. On dit que Napoli est à l'Italie, ce que Marseille est à la France. C'est pas faux mais ça n'est pas vrai non plus. C'est vrai qu'on a échappé à un vol à l'arrachée (mon cri strident est tres disuasif meme dans une ruelle sombre) et qu'on ne s'y sent pas toujours en sécurité. Mais la ville est belle, vivante, elle grouille, elle déborde d'énergie et même si on n'y mange pas les meilleures pizzas du monde (et non...) et qu'il est difficile d'y trouver un bon verre de vin, a moins de commander la bouteille, elle reste une ville unique, aux quartiers tres differents, aux vues plongeantes sur la mer et le Vesuve. Et on adore s'y balader et s'y perdre. Et puis, les alentours valent sacrément le coup: simplement les ruines d'Ercolano et la balade au Vesuve justifient le déplacement.

Cependant, le mauvais temps rejoint la côte Amalfitaine des aujourd'hui et la peur d'avoir un accident au milieu de ces scooters et voitures énervées ne nous a pas quitté du we, alors on change a nouveau de plan pour rejoindre le nord des Pouilles, qu'il manque encore à notre tableau de chasse. On se laisse ainsi une chance de se rebaigner avant la fin de l'été et on pique vers l'est pour rejoindre le nord de la mer adriatique...