On pensait quitter l'été, on pensait prendre notre dernier bateau, on pensait ne plus croiser de moustiques, on pensait ne plus se baigner, on pensait ne plus camper et pourtant, ça continue !



On a choisi les îles plutôt que la côte Dalmate et on a gagné notre pari ! Decor photogénique assuré, une île en appelle quatre autres en Croatie, si bien qu'on ne sait plus toujours quelle est la nôtre. Une chose est sûre, les voitures se font rares mais des vélos, on en croise beaucoup, preuve qu'on a choisi la bonne direction. On fait partie de l'album de photos de vacances de sympathiques retraitées américaines et elles font partie de nos souvenirs en nous ayant invitées à déguster quelques spécialités locales. On a même récupéré la carte de visite de Backroads, une boîte sympathique, organisant des voyages à velo. Si jamais on voulait se reconvertir, voilà une bonne option !



On a pris du retard en passant deux nuits dans un petit appartement donnant sur la mer car ma jambe gauche avait décidé de me faire boîter la jour et pleurer la nuit. Heureusement, on dirait que ça n'était qu'un petit caprice sans conséquences alors on a gravi les montagnes et nous voici à une grosse journée de vélo de la Bosnie où on compte bien aller passer le week-end !


En attendant, la Croatie c'est beau. Et comme j'ai épuisé tous les superlatifs en français, je passe en anglais "Amazing ! So nice ! Charming ! Woooohhh !". Check out our pictures here.

II y a néanmoins des bestioles bizarres. Je pense en particulier aux fourmis volantes (grosses fourmis avec des ailes des mouches) et des sauterelles papillon (grosses sauterelles qui volent avec des ailes de papillon multicolores).


Quant à Johanna, elle devient experte en météo (plus que moi) : "Hum... des fourmis volantes ? C'est signe de pluie, ça !" Effectivement, il a plu quelques minutes plus tard... Elle ne voit pas encore d'Ovni mais de la neige en Croatie. Sur ce coup là, elle s'était quand même bien trompé ! Même moi je n'y ai pas cru...


Vous savez, Johanna c'est une personne qui ne parle pas beaucoup. Enfin, plus précisément, elle parle comme le vent. On part le matin et pas un souffle d'air. Puis, au milieu de l'après-midi, il se lève sans prévenir et je me prends une grosse rafale qui me fait perdre l'équilibre. Voilà mon quotidien a velo : Johanna ne parle pas pendant les pauses, mais persiste à vouloir me faire la conversation quand on roule. MAIS JE N'ENTENDS RIEN ! Et c'est dommage, car vu la longueur de ses tirades, je la soupçonne parfois de faire des stats sur l'environnement qui nous entoure. Elle gère même très bien la discussion en plein effort, dans une pente a 10%, sachez le...



Terminons sur une note poétique en citant l'une de mes parisiennes préférées :

"Bon courage pour les montées, roulez roulez si m'en croyez, n'attendez à demain, goûtez dès aujourd'hui les courbatures de votre vie !"