La Sardaigne, ce sont comme des vacances dans les vacances. Un paradis de plages, d'eaux turquoises, et de soleil. Ici, les gens sont noirs tant le soleil tape fort et chaque jour, nous découvrons une plage encore plus belle que celle de la veille. On collectionne les spots de snorkeling mais un peu moins les kilomètres car on y va "piano, piano". D'abord parce qu'il fait très chaud a partir de midi, et puis surtout parce que ça vaut le coup de prendre le temps. Ici, c'est le bord de mer qui surpasse tout ce que nous avions vu jusqu'à present. La Sardaigne est sauvage, il y a peu de villes, peu de villages et on en prend la mesure a velo. On parcourt parfois plus de 40 km sans croiser l'ombre d'une présence humaine. En vélo, ce n'est pas toujours l'idéal car ça veut dire : pas d'eau, pas d'ombre et rien à manger non plus. Le cyclotouriste n'a qu'à bien s'accrocher ici et surtout, il a intérêt à se lever tôt pour terminer son étape avant dejeuner sinon c'est l'insolation assurée. Et puis, on traverse des monts et comme notre ami Google map ne nous indique plus de chemin a velo, on a basculé sur mapsme qui lui indique la différence entre le niveau le plus haut et le niveau le plus bas du trajet. On a donc passé plusieurs jours a monter et descendre, monter et descendre 300 a 400 m... Ce qui équivaut probablement a de très forts dénivelés cumulés comme dans le nord de l'Espagne. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'on arrive à encaisser les pentes a 10% et ça, je peux vous assurer que ça n'était pas le cas au mois de mai. On reste sur les routes la plupart du temps et la cohabitation avec les automobilistes se passe très bien. Ça se passe un peu moins bien avec les guêpes (en surnombre) qui nous agressent des le café du matin. On se serait bien passé des moustiques qui sont egalement tres nombreux et a priori morts de faim... Mais bon, il y a les pizzas et les glaces pour nous réconforter, alors, tout va bien, on continue ! Enfin, là, tout de suite, on va d'abord se baigner !