Après​ le pays basque et la Cantabria, nous avons traversé las Asturias jusqu'à Gijon. Environnement encore plus montagneux: on a probablement vécu nos journées les plus difficiles ici (généralement plus de 500 m de dénivelé en suivant les nationales de la côte). Le corps est marqué, (d'hématomes, en particulier les jambes de Cécile), endolori, on a eu nos petits coups de mou et les cuisses qui ont du mal à suivre certains jours, mais on a toujours trouvé des ressources pour avancer : parfois dans les mollets, parfois dans un paquet de prince, parfois avec un bus ou un train. On a aussi gouté quelques spécialités locales, le cidre qui se boit cul sec, le risotto de fruit de mer, le poisson fris, les huevos, la tortilla, le gâteau moelleux du matin, les mini-bieres, le chorizo, les croquetas... Comme le beau temps nous a lâchement abandonné depuis hier et qu'on ne trouve plus aucun vêtement qui ne soit pas à moitié humide, on profite de la tormienta pour avancer vers Santiago directement. Et si ce train Media Distancia de la renfe arrête de se prendre pour un train thaïlandais en coupant les moteurs tous les 15 kms, on rejoindra Léon pour le dîner.